Introduction
Les types de disque dur ST-506 MFM ( Modified Frequency Encoding ) et ST-506 RLL ( Run-Length Limited Encoding ) ne se font plus depuis de nombreuses années. Les tous premiers disques durs étaient de type MFM, le type RLL n’est qu’une évolution de ce dernier. Leurs limitations, tel que le temps d’accès, le débit et surtout la capacité des disques en font un système totalement démodé. Mais on trouve encore actuellement des PC ( vieux 386 et plus anciens ) qui utilisent toujours des disques de cette génération.
Ces disques sont pilotés par une carte contrôleur, car ils ne disposent pas comme les IDE de contrôleur intégré.
Spécifications
Spécifications techniques |
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Technologie |
Fabrication |
Taille maximum |
Nombre |
Temps d’accès |
Débit en |
MFM |
non |
80 Mo |
2 |
60-30 ms |
85-300 ko/s |
RLL |
non |
150Mo |
2 |
50-25 ms |
200-500 ko/s |
Connectique
Les disques qui utilisent cette technologie ont besoin de connecteurs plats, au nombre de deux. Le petit connecteur, utilisé pour piloter le disque dur, possède 20 fils. Le grand connecteur, utilisé pour le transfert de données, possède quand à lui, 34 fils. Attention, il est souvent confondu avec un connecteur floppy qui est lui aussi à 34 fils. Le câble de contrôle est commun aux deux disques durs, alors que le câble de données est propre à chaque lecteur. Il faudra donc ne pas croiser les fils lors du montage, la carte contrôleur possédant trois connecteurs. Certains contrôleurs, plus anciens, disposaient d’un connecteur de contrôle par disque dur.
Fonctionnement
Le type MFM base son système d’écriture sur le principe des modulations de fréquence, à l’instar des systèmes de télécommunication. Le principal problème réside dans le fait que le circuit chargé de cette tâche ( Endec ) se trouve sur le contrôleur. La distance à parcourir jusqu’au disque est relativement importante et les risques de dégradation du signal sont à prendre en compte. Le type RLL a ce circuit placé directement sur le disque, d’où des risques de perte nettement réduits. Le signal est donc plus précis et permet d’utiliser la surface du disque de façon bien meilleure. Cela résulte par une plus grande capacité.
Ces deux modèles de disques étaient principalement utilisés dans les PC XT (en opposition aux actuels AT). Ils doivent être déclarés manuellement dans le Bios, si cela est possible. En effet, les machines de cette génération ne proposaient pas de disque définissable par l’utilisateur (type 47). Il était alors nécessaire de vérifier que le disque choisi figurait bien parmi les modèles proposés (type 1 à 46). Dans la négative, une mise à niveau du Bios s’avérait nécessaire. Un autre point à prendre en compte était le parcage manuel des têtes de lecture. En effet, ce type de disque n’a pas la capacité de positionner automatiquement celles-ci sur la Landing zone. En cas de choc, les têtes pouvaient alors frapper la surface du disque et l’endommager. Les anciennes versions du Dos proposaient la commande PARK à cet effet. Il fallait alors l’exécuter juste avant d’éteindre le PC. Désormais, cette opération n’est plus nécessaire et le Dos ne fourni plus cette commande depuis quelques versions.