Memoire de masse : LES DISQUES IDE E-IDE

LES DISQUES IDE E-IDE (Integrated Drive Electronics)

Introduction

Successeur du type ST-506 RLL et MFM, le type IDE ( Integrated Drive Electronics ) est actuellement le plus répandu. Sa principale différence avec les anciens types est qu’il intègre le contrôleur directement sur le disque. En effet, toute l’électronique nécessaire au pilotage des têtes de lecture et l’Endec sont intégrés sur la partie basse du disque. Le rôle du contrôleur externe n’est plus que de servir d’interface entre le processeur et le disque dur. Le fait d’avoir placé l’Endec directement sur le disque, diminue les distances et permet un codage des données nettement plus fin. Les risques de perte sont ainsi réduits au minimum, avec un gain de vitesse appréciable. Ces différents points ont permis une augmentation de capacité des disques durs, sans pour autant mettre en cause sa taille physique. Le fait que le contrôleur soit intégré a aussi permis à chaque constructeur de l’adapter à ses besoins, afin d’augmenter les performances de leurs disques durs. Ce type a été inventé par Conner sur la demande de Compaq. Une norme ANSI a été publiée à ce sujet sous le nom de CAM ATA ( Common Access Method AT Attachement ).

Les standards

Le standard ATA (AT-Attachement) a beaucoup évolué depuis sa création, tant au niveau des performances que des possibilités offertes. Un des points forts de cette norme est la compatibilité descendante, qui permet d’utiliser un des premiers disques durs IDE dans un PC dernier cri.

ATA-1

Norme de base ATA. Cette version propose une largeur de bande limitée à 16bits. Une norme ANSI définit précisément tous ces paramètres afin d’éviter toute incompatibilité. La norme ATA-1 limite le nombre de disques à deux, soit un disque maître (Master) et un esclave (Slave). Les modes PIO 0, 1 et 2 sont supportés, ainsi que les modes Single Word DMA 1-2-3 et Multiword DMA 0. Ce standard est considéré comme démodé depuis environ deux ans, bien que ces disques puissent toujours être utilisés.

ATA-2

Aussi normalisé ANSI, ce standard a permis d’actualiser les performances de ces disques. Différents “plus” ont été ajoutés, soit: le LBA, les modes PIO 3 et 4, les modes MultiWord DMA 1 et 2, le transfert par bloc. Une fonction Identify Drive permet désormais au disque de déclarer ses paramètres (géométrie, marque, … ).

ATA-3

Dernière variante en date, cette norme propose diverses améliorations par rapport à la version 2, le SMART entre autres.

Fast-ATA / Fast-ATA2

Le Fast-ATA2 n’est en fait que l’appellation commerciale de l’ATA-2. Le Fast-ATA est une version légèrement plus lente, limitée au mode PIO 3.

Ultra ATA

Dernière en date, cette norme utilise le mode MultiWord DMA3.

L’ATAPI

Acronyme d’AT Attachement Packet Interface, cette spécification autorise la connexion de périphériques autres que les disques durs. L’élément le plus couramment utilisé est un lecteur de CD-Rom. Il convient toutefois de relever que ces périphériques nécessitent, la plupart du temps, un driver pour fonctionner correctement. En dehors des lecteurs CD, vous trouverez aussi des CDR, des CDRW et même des Streamers ATAPI.

L’EIDE

L’EIDE (Enhanced IDE) est le terme proposé par Western Digital pour une version améliorée de la norme ATA-2. Repris par les autres constructeurs, cette désignation comprend les composants ATA-2, auxquels ont été ajoutés le LBA, l’ATAPI ainsi qu’un second connecteur. L’adjonction de ce dernier permet de gérer jusqu’à quatre périphériques, soit deux par connecteurs. Chacun comprend un élément Master ainsi qu’un élément Slave, le disque Master du connecteur 0 étant par défaut le périphérique de boot (C:). Cette norme, tout en restant complètement compatible avec l’IDE, est désormais proposée en standard.

Les modes PIO

Le mode PIO (Programmed I/O) désigne en fait la vitesse de l’interface. Elle est gérée par le CPU et correspond à la manière dont sont traitées les instructions chargées de transférer les données au disque dur. Si ce procédé offre des débits intéressant, il présente l’inconvénient de mobiliser les ressources du processeur. Il ne permet ainsi pas des performances de haut niveau en multitâche. Chaque disque supporte un mode PIO au-delà duquel différents problèmes de corruption de données peuvent survenir. Le plus simple est de laisser le mode détection automatique dans le Bios, il vous garantira le mode le plus élevé autorisé pour un disque donné. En cas de doute, vous pouvez toujours vous reporter à la documentation fournie avec le disque, ou disponible sur le site Web du constructeur.

PIO Mode

Débits (Mo/s)

Normes ATA compatibles

0

3.3

Toutes

1

5.2

Toutes

2

8.3

Toutes

3

11.1

ATA-2, Fast ATA, Fast ATA-2, ATA-3, ATAPI, Ultra ATA, EIDE

4

16.6

ATA-2, Fast ATA-2, ATA-3, ATAPI?, Ultra ATA, EIDE

Les modes DMA

Le terme DMA signifie Direct Memory Access, en fait il s’agit de transférer des données depuis un périphérique jusqu’à la mémoire vive, sans passer par le processeur. Ceci permet en effet de libérer ce dernier qui peut alors s’atteler à d’autres tâches. Les disques durs n’utilisent pas le même Chipset DMA que les autres périphériques. En effet, un Chipset DMA propre aux transferts disques mémoire vive est alors utilisé, via le Bus Mastering. Les modes DMA offrent des performances supérieures aux modes PIO, principalement liés à l’absence d’utilisation du processeur..

DMA Mode

Débits (Mo/s)

Normes ATA compatibles

SingleWord 0

2.1

Toutes

SingleWord 1

4.2

Toutes

SingleWord 2

8.3

Toutes

MultiWord 0

4.2

Toutes

MultiWord 1

13.3

ATA-2, Fast ATA, Fast ATA-2, ATA-3, Ultra ATA, EIDE

MultiWord 2

16.6

ATA-2, Fast ATA-2, ATA-3, Ultra ATA, EIDE

MultiWord 3

33.3

Ultra-ATA-3

MultiWord 4

66.6 *

Ultra-ATA-4

MultiWord 5

100 *

Ultra-ATA-5

* Il est nécessaire d’utiliser des nappes spéciales 80 conducteurs

Le Block Mode

Ce procédé a pour but d’augmenter les performances générales d’un disque. A cet effet, les commandes de lecture/écriture sont regroupées et envoyées par lots au disque. Cette réorganisation permet une utilisation optimale des performances du disque. Par contre, ce système est à la source de nombreux problèmes, tel que la corruption des données écrites sur le disque
En résumé, bon procédé à utiliser avec prudence, pensez à faire un backup avant tout.

L’Ultra ATA

Cette technologie est née à l’initiative de Quantum et d’Intel. Basée sur le même principe que l’Ultra SCSI, elle permet de doubler le débit du mode multiword DMA 2, le portant ainsi à 33,3 Mo/s ou à 66,6 Mo/s ou 100 Mo/s. Le mot de données ( 16 bits ) est transféré à chaque front montant et descendant du signal, au lieu d’un transfert par cycle complet. Supporté par un consortium important ( Compaq, Dell, HP, Digital, … ), il offre également un meilleur contrôle d’erreurs, le CRC (Cyclical Redundancy Check ).

L’interface

L’interface ATA utilise un connecteur à 40 pins, habituellement placé sur la carte mère ou sur une carte contrôleur. Cet élément est parfois appelé Channel et autorise la connexion de deux périphériques. La norme EIDE utilise deux connecteurs, habituellement nommés IDE0 et IDE1. Sur les premières machines EIDE ne permettaient pas l’utilisation de modes PIO 3 ou 4 sur le second contrôleur. Certains PC peuvent posséder plus de deux ports EIDE, par exemple un troisième sur la carte son. Il convient toutefois de noter que le Bios ne permet de déclarer au maximum que quatre unités. Certaines cartes contrôleur additionnelles possédant leur propre Bios permettent de dépasser cette limite. Chaque contrôleur utilise une IRQ et une adresse par défaut, qui peut être modifiée.

Channel

IRQ Used

I/O Addresses Used

Popularity and Support

Primary

14

1F0-1F7h and 3F6-3F7h

Used by all PCs using IDE/ATA

Secondary

15 (10)

170-177h and 376-377h

Common, built-in on most newer PCs

Tertiary

11 (12)

1E8-1EFh and 3EE-3EFh

Used uncommonly, can have software support problems

Quaternary

10 or 11

168-16Fh and 36E-36Fh

Very rarely used, can have software support problems

Connectique

Le câble ATA utilisé est un câble plat à 40 fils, doté de deux ou trois connecteurs. Habituellement, le premier utilisé pour se brancher sur la carte contrôleur ou la carte mère. Les deux autres seront destinés au périphériques. S’ils sont déclarés comme Master et Slave, peu importe le connecteur utilisé. Dans le cas où les périphériques seraient réglés en Cable Select (CS), leur position précise sur le câble fixera l’ordre de reconnaissance par le Bios. Le câble possède un fil rouge correspondant à la pin 0 du connecteur. Normalement, elle sera indiquée clairement sur le contrôleur ainsi que sur le circuit imprimé du disque. Dans le cas contraire, elle se situe presque toujours du côté du connecteur électrique du périphérique. Evitez à tout prix d’utiliser un câble trop long, ce dernier pourrait occasionner des pertes de données.

Cas particulier de l’ultra ATA 66  et l’ultraATA 100:

Pourquoi y-t-il un connecteur bleu, noir, et gris sur mon câble Ultra ATA/66?

Les câbles 40 broches, 80 conducteurs supporteront la caractéristique Cable Detect. Le connecteur bleu (extrémité) doit être connecté sur la carte système. Le connecteur noir (extrémité) est connu comme la position Maître. Le connecteur gris (milieu) peut-être utilisé pour une postion en Esclave. Bien qu’un périphérique Ultra ATA/66 devrait fonctionner correctement avec le connecteur noir ou le connecteur gris, si vous avez des difficultés, considérer qu’une solution de dépannage peut être l’utilisation du connecteur noir.

Voir la FAQ ATA /66 sur le CDROM2 (AFPA châtellerault)

Master / Slave

Lorsqu’un disque dur est placé dans une machine, il convient d’en spécifier la fonction (disque de boot, …). Ces opérations s’effectuent au travers de jumpers, placés sous ou sur la face arrière du disque. Si le disque est seul sur un brin, il suffit de le déclarer comme Master ou Stand-Alone. Cette dernière fonction n’existe pas sur tous les disques, en ce cas, Master fera l’affaire. Si un second disque est ajouté, il devra être déclaré comme Slave, le premier étant le Master. Il arrive parfois avec d’anciens disques que plus rien ne marche correctement à partir de ce moment. En effet, la belle compatibilité des standards ATA est une pure vision de l’esprit pour certains constructeurs. Cela semble s’améliorer ces derniers temps. En dernier recours, vous pouvez toujours définir le disque sur CS (Cable Select).

Configuration Using Cable Select

An alternative to the standard master/slave jumpering system used in the vast majority of PCs is the use of the cable select system. As the name implies, with this system the cable–or more correctly, which connector on the cable the device is attached to–determines which device is master and which is slave. The intention is to save the user from having to change jumpers when changing a hard disk from master or slave.

To use cable select, you must set both hard disks to the “cable select” (CS) setting, usually using a jumper. Then, you use a special cable; normally it has three connectors with the middle one intended for the motherboard (or hard disk controller). The other two connectors are modified so that one of them will tell the drive to which it is connected to be the master and the other will tell its drive to be the slave. The drives can be switched by changing which connector on the cable they use. The concept is actually very similar to the way that the floppy disk interface cable works, which is in fact the standard way that floppies are configured in most PCs.

There are several problems with the cable select system for IDE. The biggest one is that it is non-standard; very few PCs out there use cable select. This can make it confusing when you try to upgrade your PC, because most people are used to the jumpers on the disks controlling master and slave, not the cable. Second, the cable is much harder to find since it is rarely used. Finally, you lose flexibility in the physical layout of the inside of the case. The IDE cable is relatively short and being forced to put the master and slave at specific locations on the cable means that you restrict where they can be placed in the case. Cable select is intended to save the hassle of changing jumpers, but it can actually force the much bigger hassle of physically relocating the drive in the case.

Virtually all hard disks ship from the manufacturer jumpered as master or single drives, and most CD-ROMs ship as slaves. Given this, you are going to have to put the hard disk into cable select mode through a jumper before you start anyway. Cable select is an interesting idea, but it has never caught on and I don’t think it is likely that it will, primarily because of inertia.

La limite des 528Mo

Afin de passer la limite de 528 Mo maximum par disque, les constructeurs ont eu recours à différents procédés. La limite est en effet imposée par le BIOS, qui combine les limitations de l’interruption 13 et de la norme ATA :

Norme

Cylindres (max.)

Têtes (max.)

Secteurs (max.)

Capacité

ATA

65536

16

256

128Go

INT 13

1024

256

63

7.88Go

Résultat

1024

16

63

504Mo

Les différentes options proposées par les constructeurs sont les suivantes, le LBA étant le plus souvent rencontrés:

CHS

Il s’agit du standard ATA de base, soit une capacité de 528Mo.

Large

Aussi appelé Extended CHS (ECHS), il permet d’augmenter la capacité gérée sans pour autant atteindre les 8Go proposés par le LBA. A cet effet, il utilise différents facteurs de multiplications, soit 2, 4, 8 ou 16. Il divise le nombre de cylindres par ce facteur, et ensuite multiplie par cette même valeur le nombre de secteurs.

LBA

Le LBA (Logical Block Address) est un procédé qui intercepte les commandes entre le disque dur et le BIOS, au travers de l’interruption 13. Il suffit de déclarer un type de disque accepté par le BIOS, le LBA se chargera alors de traduire les adresses factices du BIOS en adresses physiques du disque dur. En fait, chaque secteur reçoit un numéro logique de 0 à maximum 1’032’191 et celui-ci est utilisé lors des transactions.

Désormais, la plupart des PC proposent ces trois options en standard, au niveau du BIOS. Si cela n’est pas le cas, vous pouvez acquérir une carte contrôleur disposant de son propre Bios. En dernier lieu, les disques durs de plus de 528 Mo sont livrés avec un driver logiciel ( tel l’EZ-Drive de Seagate ) qui passe la limite fixée par le BIOS. Prenez garde à ne pas interfacer un disque avec le mode Large, s’il a été utilisé jusque-là en LBA. Cela pourrait provoquer une majestueuse corruption de données, irrécupérable bien entendu.

Le Bios

Une fois le disque en place, il est encore nécessaire de le définir correctement dans le Bios. La première étape consiste à spécifier sa géométrie, soit le nombre de têtes, pistes et secteurs par pistes. Tout cela permettra au PC d’en calculer la capacité. La plupart des Bios récents disposent d’un mode AUTO qui permet de détecter la géométrie du disque au boot. S’il a l’inconvénient de ralentir la procédure de démarrage, cela s’avère extrêmement pratique avec les disques amovibles. Les autres paramètres à spécifier sont les modes PIO et le Block Mode, qui ont étés évoqués plus haut.

INFORMATIONS DIVERSES COMPLEMENTAIRES

Summary of IDE/ATA Standards

The table below provides a quick summary of the different IDE/ATA interface variants and what they support:

Interface Standard

Standard Type

PIO Modes

DMA Modes

Special Features or Enhancements Introduced Relative to IDE/ATA

IDE / ATA

ANSI

0, 1, 2

Single word 0, 1, 2; multiword 0

ATA-2

ANSI

0, 1, 2, 3, 4

Single word 0, 1, 2; multiword 0, 1, 2

Block transfers, logical block addressing, Improved identify drive command

Fast ATA

Marketing

0, 1, 2, 3

Single word 0, 1, 2; multiword 0, 1

As for ATA-2

Fast ATA-2

Marketing

0, 1, 2, 3, 4

Single word 0, 1, 2; multiword 0, 1, 2

As for ATA-2

ATA-3

Unofficial

0, 1, 2, 3, 4

Single word 0, 1, 2; multiword 0, 1, 2

As for ATA-2, plus improved reliability, SMART

Ultra ATA

Unofficial

0, 1, 2, 3, 4

Single word 0, 1, 2; multiword 0, 1, 2, 3 (DMA-33)

As for ATA-3

ATAPI

ANSI

0, 1, 2, 3, 4

Single word 0, 1, 2; multiword 0, 1, 2

Support for non-hard-disk devices

EIDE

Marketing

0, 1, 2, 3, 4

Single word 0, 1, 2; multiword 0, 1, 2

As for ATA-2, plus ATAPI and dual host adapters

These are my recommendations for the more common mixtures of up to four hard disks and/or CD-ROM drives:

Hard Disks

CD-ROMs

Option

Primary Channel

Secondary Channel

Tertiary Channel

1

0

Hard disk

2

0

A

First hard disk

Second hard disk

B

First and second hard disks

3

0

A

First hard disk

Second and third hard disks

B

First hard disk

Second hard disk

Third hard disk

4

0

A

First and second hard disks

Third and fourth hard disks

B

First hard disk

Second and third hard disks

Fourth hard disk

1

1

A

Hard disk

CD-ROM

B

Hard disk and CD-ROM

2

1

A

First hard disk

Second hard disk

CD-ROM

B

First and second hard disks

CD-ROM

C

First hard disk

Second hard disk and CD-ROM

3

1

A

First hard disk

Second and third hard disks

CD-ROM

B

First hard disk

Second hard disk

Third hard disk and CD-ROM

C

First and second hard disks

Third hard disk and CD-ROM

1

2

A

Hard disk

First and second CD-ROMs

B

Hard disk

First CD-ROM

Second CD-ROM

2

2

A

First hard disk

Second hard disk

First and second CD-ROMs

B

First and second hard disks

First and second CD-ROMs

I have listed two or three options for most cases, and assigned each a letter. This is because some configurations can be better than others depending on the specific nature of the devices:

  1. 2 Hard Disks, 0 CD-ROMs: Option A is greatly preferred for performance reasons. Option B allows IRQ 15 to be recovered for use by other peripherals by disabling the secondary IDE controller. (It’s also your only choice if your controller only supports one channel, as many older systems do).
  2. 3 Hard Disks, 0 CD-ROMs: Option A or option B can be used, depending on whether or not you want to use the tertiary controller. If both the second and third hard disks use faster PIO modes, option A is preferred. If the third disk is older, option B may be better.
  3. 4 Hard Disks, 0 CD-ROMs: Again here, it depends on if you want to use the tertiary adapter or not, and how fast the hard disks are relative to one another. Option A is more typical; option B gives better performance to the first hard disk by giving it a dedicated channel, but puts the fourth disk on the slower tertiary channel.
  4. 1 Hard Disk, 1 CD-ROM: Option A is strongly preferred here. Option B should only be used if your system absolutely must use IRQ 15 for some other device and there are no other alternatives.
  5. 2 Hard Disks, 1 CD-ROM: This is a common combination and one of the trickier ones to set up. The ideal configuration uses option A: three channels, one per device; easy enough. If you cannot use the tertiary channel then you must decide whether to share the second hard disk with the first hard disk, or with the CD-ROM. Usually, putting the hard disks together makes more sense, but if the second disk is older or infrequently used compared to the first one and/or the CD-ROM, putting it on the secondary channel may be preferable. It’s close either way.
  6. 3 Hard Disks, 1 CD-ROM: The best way to handle this setup is option A. If the second hard disk is fast and the third hard disk slow (or only used infrequently, say for backup purposes), option B may make more sense. Option C is for those who don’t want to (or cannot) use the tertiary channel.
  7. 1 Hard Disk, 2 CD-ROMs: Option A should be fine for this setup; putting two CD-ROMs on a channel together isn’t normally going to be a problem. Option B separates the three devices onto three channels.
  8. 2 Hard Disks, 2 CD-ROMs: Option A offers the best performance potential. Option B is the setup that doesn’t use the tertiary channel.

Smart : un auto diagnostic pour prévenir les pannes des disques durs

Les micro-ordinateurs de Compaq, IBM et HP peuvent aujourd’hui prédire le crash de leur disque dur. Grâce au système Smart. Le procédé n’est ni infaillible, ni standardisé, mais il constitue un gage de sécurité évident. Sans pour autant supprimer la mise en place d’une solution de sauvegarde.

Près de la moitié des pannes de nos disques durs peuvent être prédite. Grâce à la technologie Smart, aujourd’hui adoptée par les plus grand constructeurs. Un disque dur Smart est capable de s’auto diagnostiquer. Ce système , self-monitoring, analysis and reporting technology, part d’une idée simple. Il exploite des mécanismes déjà existants : les processus d’auto correction, intégrés, comme lui-même, au « firmware .

Les fabricants connaissent tous les types de pannes des disque durs. Certaines, d’origine électronique, sont brusques et, de ce fait, imprévisibles. A l’inverse, les pannes mécaniques peuvent être anticipées. Elles proviennent d’une détérioration graduelle, dont les symptômes nous sont familiers : lenteur au démarrage ou erreurs de lecture, par exemple. Quand un disque dur rencontre ce type de problèmes, des mécanismes d’auto correction se mettent alors en branle.

Smart surveille ainsi une dizaine d’éléments du disque susceptibles de défaillances. Appelés attributs en langage Smart, ils sont cotés de 100 (état neuf) à zéro. Smart diminue leur valeur proportionnellement à la gravité et à la fréquence de leurs défaillances. Quand la cote de l’un d’eux atteint une valeur seuil, fixée par le fabricant, Smart émet une alerte.

Le système révèle ici ses deux faiblesses principales.

D’abord, ce sont les fabricants de disques durs qui choisissent les attributs ainsi que leur valeur seuil. Ce qui interdit toute standardisation. Deux disques durs 3,5  à trois plateaux, l’un Quantum l’autre Seagate , arborant tous deux le logo Smart, surveillent paramètres différents, étalonnés différemment. D’après ses fabricants, sélectionner tout cela par eux – même accroît la pertinence du système. Pour les constructeurs de PC, clients de plusieurs fabricants de disques, cela n’a aucune incidence sur la diligence avec laquelle le disque prévient l’utilisateur. En l’absence de tests, on s’en remettra à leur jugement.

Second point faible, Smart ne fait qu’émettre une alerte. Quasiment tous les PC sont commercialisés aujourd’hui avec des disques Smart, y compris les portables, dont les disques sont particulièrement exposés aux chocs. Mais, faute d’une infrastructure logicielle pour relayer leur alarme, un grand nombre de ces disques crieront demain dans le vide. « Le soft doit être quelque part, dans le BIOS, l’OS ou ailleurs. Or aujourd’hui, il est plutôt…nulle part », déplore-t-on chez Quantum. Ainsi les systèmes d’exploitation, comme Windows, OS/2 ou Net Smart eux même. Ils se contentent de laisser passer l’alerte.

Deux constructeurs ont pris les devants. IBM et Compaq ont développé des outils pour prévenir l’utilisateur (respectivement Prédictive failure analisis et intellis-Safe ) et l’administrateur réseau (via IBM NetFinity et Compaq Insight Manager). Hewlett Packard apporte une réponse plus ouverte avec ses derniers Vectra : Norton smart Doctor (NSD).

Symantec esquisse avec ce logiciel minimaliste un début de « solution universelle «. Norton Smart Doctor se charge au démarrage du PC puis réside en mémoire. Il n’a qu’une fonction : se manifester 72 heures environ avant la mort du disque dur, par un message laconique encourageant l’utilisateur a effectué une sauvegarde.

Mais ce n’est qu’un début. NSD n’existe que pour Windows 95 (bientôt NT 4.0) et est uniquement vendu en OEM. De plus, il ignore le réseau; un logiciel résident, conforme à la norme DMI, devra prévenir l’administrateur. C’est toutefois un début prometteur, auquel s’intéressent Acer, Dell, Digital ou encore NEC.

Aux responsables informatiques de réclamer des solutions matérielles et logicielles Smart pour accélérer ce mouvement. Associé à une sauvegarde régulière, il peut, constituer une alternative économique à un système Raid pour un serveur d’entrée de gamme.

Problèmes/Symptômes

CAUSES

Processus de prédiction

Nombre excessif de secteurs défectueux, l’espace disponible du disque diminue.

Mauvaise manipulation, chocs.

Smart concidère l’évolution du nombre de défuats dans le temps.

Couple moteur insuffisant pour lui permettre de démarrer (collage des têtes sur le plateau, roulements moins sphériques)

Idem

Des algorithmes «secouent» le moteur jusqu’à ce qu’il démarre; Smart référence la perte de rapidité de la mise en route.

Mauvais positionnement du servmoteur, jeu au niveau du bras (la précision nécessaire est de l’ordre du micron) réduisant les performances.

Idem

Smart tient compte des résultats de l’algorithme corrigeant les erreurs de positionnement, et du nombre d’essais effectués.

Résonance, entraînant une vibration du bras, d’où erreurs de lecture et d’écriture.

Idem

Smart référence le nombre d’erreurs

Excentration du disque (un jeu est possible autour du moteur, inséré au centre du disque) provoquant bruit et erreurs de lecture.

Idem

La tête de lecture utilise en permanence un algorithme pour rester positionner correctement; Smart réagit si l’algorithme ordonne une correction.

Nombre excessif d’erreurs non répétitives, endommageant la tête de lecture.

Il y a «contamination» du disque par une particule, due à un mauvais processus de fabrication.

Smart mesure le nombre d’interventions du procédé ECC (pour déduire les bits manquants) et, le cas échéant, de nouvelles tentatives de lecture.

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