Systèmes linéaires continus invariants
Analyse temporelle
SYSTEMES LINEAIRES CONTINUS INVARIANTS
ANALYSE TEMPORELLE (Partie 2)
2 Système du deuxième ordre.
2.1 Définition d’un système du deuxième ordre
Un système du second ordre a son comportement régi par une équation différentielle du deuxième ordre de la forme :
ì | e = e (t) entréedusystème | ||||||||||||||
ï | s = s(t) réponsedusystèmeàl’entréee(t) | ||||||||||||||
1 | d | 2 | s | 2x ds | ï | ||||||||||
+ | + s = Ke | ï | K:gainstatique(>0) | ||||||||||||
í | |||||||||||||||
w02 | dt 2 | w0 dt | |||||||||||||
ïx :coefficient d’amortissement (sans dimension) (>0) | |||||||||||||||
ï | w | pulsationpropredusystème(enrads-1 ) | |||||||||||||
ï | 0 | ||||||||||||||
î |
2.2 Fonction de transfert globale d’un deuxième ordre
On applique la transformée de Laplace à l’ensemble de l’équation différentielle ci-dessus, avec des conditions initiales nulles :
Donc : | ||||||||||||
1 d 2 s | + | 2x ds | + s = Ke transforméedeLaplace | p2 | S ( p)+ | 2x | pS( p)+ S ( p)= KE ( p) | |||||
w2 dt 2 | w | dt | w | |||||||||
0 | uuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuru w 2 | |||||||||||
0 | 0 | 0 |
On peut alors présenter le rapport de la sortie S(p) sur l’entrée E(p), c’est à dire la fonction de
transfert globale du système : | H ( p)= | S( p) | = | K | ||||||
2x | p2 | |||||||||
E ( p) | 1+ | p + | ||||||||
w0 | ||||||||||
w0 | 2 |
On notera :
- Le gain statique vaut : K=H(0)
- Pour identifier les caractéristiques d’un système du deuxième ordre (c’est à dire
K ,x etw0 ), on veillera bien à présenter la fonction de transfert globale H(p) avec le coefficient en p0 du polynôme au dénominateur égal à 1. Ainsi le numérateur peut être identifié au gain statique K, coefficient en p2 du polynôme au dénominateur peut être
identifié à la pulsation propre w0 et on déduit l’amortissement du coefficient en p1 : 2x . w0
2.3 Réponse à un échelon (réponse dite indicielle)
2.3.1 Réponse dans le domaine fréquentielle
On soumet le système à une entrée échelon de taille A. L’entrée est donc la fonction du temps : e(t)= A u(t).
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e (t) | ||||||||||||||||||||
A | Temps | t | ||||||||||||||||||
t=0 | ||||||||||||||||||||
e(t)=A u(t) donc E ( p) = | A | or H ( p) = | S( p) | = | K | Þ S ( p) = | K A | |||||||||||||
p | 2x | p2 | 2x | p2 | ù | |||||||||||||||
E ( p) | 1 | + | p + | é | + | + | ||||||||||||||
p ê1 | p | ú | ||||||||||||||||||
w0 | 2 | |||||||||||||||||||
w0 | 2 | |||||||||||||||||||
w0 | ë | w0 | û |
On obtient donc très rapidement la solution (réponse à une entrée) dans le domaine fréquentielle (solution en p).
Le problème est qu’il faut désormais effectuer la décomposition en éléments simples.
La décomposition en éléments simples dépend des racines du dénominateur :
é | 2x | p | 2 | ù | qui admet 0 comme racine et pour le polynôme du second degré, on a soit | ||
p 1+ | p + | ú | |||||
2 | |||||||
ê | w0 | ||||||
ë | w0 | û |
deux racines réelles (discriminant >0) soit deux racines complexes conjuguées (discriminant <0).
On va donc procéder à une première décomposition en éléments simples, puis on discutera de la valeur des racines du polynôme du second degré pour poursuivre la décomposition.
2.3.2 Première décomposition en éléments simples
La première décomposition en éléments simples revient à chercher dans notre cas particulier à mettre S(p) sous la forme :
K A | KAw02 | é a | bp + c | ù | ||||||||||||||
S( p)= | = | = KA ê | + | ú avec a, b et c | ||||||||||||||
2x | p2 | ù | p é p 2 | + 2xw 0 p + w02 | ù | p 2 | 2 | |||||||||||
é | ë p | + 2xw 0 p +w0 | û | |||||||||||||||
p ê1 | + | p | + | ú | ë | û | ||||||||||||
w0 | 2 | |||||||||||||||||
ë | w0 | û |
trois coefficients à déterminer.
Employons désormais la méthode la plus rapide pour déterminer les coefficients :
KAa = | pS( p) | = | KA | = KA Þ a = 1 | |||||||||||||||||||
2 | |||||||||||||||||||||||
123 | 1+ | 2x | p + | p | |||||||||||||||||||
pour p=0 | |||||||||||||||||||||||
w | 2 | ||||||||||||||||||||||
w | |||||||||||||||||||||||
1442443 | |||||||||||||||||||||||
0 | 0 | ||||||||||||||||||||||
pourp=0 | |||||||||||||||||||||||
Ensuite on identifie : | |||||||||||||||||||||||
w02 | = | 1 | + | bp + c | = | p2 +2xw 0 p +w0 2 + bp2 +cp | |||||||||||||||||
p ép2 +2xw | p +w 2 | ù | p | p 2 +2xw | p +w 2 | p é p 2 | + 2xw | 0 | p +w | 2 ù | |||||||||||||
ë | 0 | 0 | û | 0 | 0 | ë | 0 | û |
- p2 (b +1)+(2xw 0 + c) p +w02
p éë p 2 +2xw 0 p +w02 ùû
On trouve donc le système :
ì b +1 = 0 ì b = -1
í Þ í , on obtient donc une première décomposition en éléments
î 2xw0 + c = 0 îc = -2xw0
simples :
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é | 1 | p +2xw0 | ù | |||
S( p)= KA ê | – | p 2 +2xw 0 p +w02 | ú | |||
ë p | û | |||||
2.3.3 Seconde décomposition en éléments simples |
La suite de la décomposition dépend du signe du discriminant de p 2 + 2xw p + w 2 | |||||
0 | 0 | ||||
D = 4x 2 w | 2 – 4w | 2 = 4w 2 | (x 2 | -1) | |
0 | 0 | 0 |
Donc trois cas se présente à nous
- x > 1 systèmetrèsamorti:2racinesréelles
ï | x = 1 caslimite:1racinedouble | |
í | ||
ï | systèmefaiblementamorti:2racinescomplexesconjuguées | |
îx < 1 |
2.3.3.1 Deuxième ordre fortement amorti
On a donc x > 1, p 2 + 2xw0 p + w02 admet donc deux racines réelles :
ìl = –xw | 0 | +w | 0 | x 2 | -1 | ||||
ï | 1 | , on remarque d’ailleurs que ces deux racines sont négatives (donc le | |||||||
í | |||||||||
–w | x 2 | ||||||||
ïl = –xw | 0 | 0 | -1 | ||||||
î | 2 |
système est stable) et homogè ne à des s-1.
On poursuit donc la décomposition en éléments simples sous la forme :
é 1 | p +2xw0 | ù | é | 1 | a | b | ù | ||||||||||||
S( p)= KA ê | – | ú | = KA ê | + | + | ú | |||||||||||||
p | p 2 +2xw p +w | 2 | p +xw –w | ||||||||||||||||
ë | û | ê p | 0 | x 2 -1 p + xw + w | 0 | x 2 -1 ú | |||||||||||||
0 | 0 | ë | 0 | 0 | û |
Par identification on doit donc avoir :
-( p + 2xw0 ) = a( p + xw0 +w0 x 2 -1) + b( p + xw0 –w 0 x 2 -1)
= (a + b) p + xw0 (a + b) +w0 x 2 – 1(a – b)
C’est à dire le système :
ì | a + b = -1 | ||||||||||||||||||||||||||
ï | |||||||||||||||||||||||||||
í | |||||||||||||||||||||||||||
-1 = -2xw0 | |||||||||||||||||||||||||||
ïxw0 (b + a) + (a – b)w0 x 2 | |||||||||||||||||||||||||||
î | |||||||||||||||||||||||||||
ì | x – | x 2 -1 | |||||||||||||||||||||||||
ì | a + b = -1 | ì a = -1 – b | ï b = | ||||||||||||||||||||||||
2 | |||||||||||||||||||||||||||
ï | ï | 2 x -1 | |||||||||||||||||||||||||
ï | x | ||||||||||||||||||||||||||
Þ í | Þ | í | + 2b = | Þ í | |||||||||||||||||||||||
ï(a – b) x | 2 | -1 = –x | 1 | 2 | |||||||||||||||||||||||
2 | |||||||||||||||||||||||||||
ï | ï | x + | x -1 | ||||||||||||||||||||||||
î | x -1 | ||||||||||||||||||||||||||
î | ïa = – | ||||||||||||||||||||||||||
2 | x 2 -1 | ||||||||||||||||||||||||||
ï | |||||||||||||||||||||||||||
î |
On trouve donc la décomposition en éléments simples dans le cas d’un système fortement amorti :
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Réponse temporelle :
On peut désormais appliquer la transformée inverse de Laplace, puisque l’on sait inverser tous les termes (même si ils sont très lourds !!!) :
é | ù | ||||||||||||||
æ | 2 | ö | æ | 2 | ö | ||||||||||
On a donc une pente nulle à l’origine . C’est un des critères qui permet de ne pas confondre la réponse d’un deuxième ordre fortement amorti avec la réponse d’un premier ordre
Précision statique , ou erreur statique:
Les exponentielles de la solution ci-dessus sont décroissantes, on voit donc que : lim s(t ) = KA .
t®¥
Donc es = lim[e(t) – s(t )] = A (1 – K ) , soit le même résultat que pour un premier ordre.
t®¥
C’est à dire que le système est précis ( eS = 0 ) si le gain de la fonction de transfert globale du système est unitaire.
Néanmoins il n’est pas nécessaire de calculer la solution dans le domaine temporelle (d’ailleurs il faut toujours l’éviter vu la lourdeur des calculs) pour trouver l’erreur statique. Il suffit pour cela d’utiliser le théorème de la valeur finale :
es | = lim [e(t ) – s(t)] = lim p [E( p) – S( p)] = lim pE( p) [1- H ( p)] | |||||||||
t ®¥ | p ®0 | p ®0 | ||||||||
é | ù | |||||||||
ê | K | ú | ||||||||
= lim A ê1- | ú | = A(1- K ) | ||||||||
2x | p2 | |||||||||
p ®0 | ê | 1+ | p + | ú | ||||||
ê | ú | |||||||||
w 0 | 2 | |||||||||
ë | w0 | û |
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Courbe réponse :
Pas de dépassement
KA
Réponse du système :
H ( p )= 10 (K = 10,x = 2,w0 = 0,1 rads–1 )
1+ 40 p +100 p2
à un échelon de taille A=1
Pente nulle à l’origine
Notion de pôles dominants :
ì p = –xw | 0 | +w | 0 | x 2 | -1 | ||||||
ï | 1 | ||||||||||
Les deux solutions du polynôme du second degré : í | sont les pôles de | ||||||||||
= –xw | –w | x 2 | |||||||||
ï p | 2 | 0 | 0 | -1 | |||||||
î |
la fonction de la fonction de transfert
Réécrivons la solution en t en fonction des pôles de la fonction de transfert :
é | x + x 2 -1 p t | x – x 2 -1 p t ù | ||||||||||||||||
s(t)= KA ê1- | 1 + | 2 | ú . Si le système est très amorti : x >>1 , alors | |||||||||||||||
ê | 2 | x 2 – 1 e | 2 x 2 -1 e | ú | ||||||||||||||
ë | û | |||||||||||||||||
on remarque que | p2 << p1 donc l’exponentielle en e p 2 t ( p2 est négative) s’amortie beaucoup | |||||||||||||||||
plus vite que l’exponentielle en | e p1t ( p1 est négative). On dit que p1 est le pôle dominant |
(en valeur absolu c’est le plus petit) et le système se comporte donc comme un premier ordre
1
de constante de temps :t1 = – .
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é | æ | – | t | öù | |||||
Soit : | s(t)= KA | ê | ç | ÷ú | , soit la réponse d’un premier ordre à un échelon de taille A. | ||||
t1 | |||||||||
ê1 | – eè | øú | |||||||
ê | ú | ||||||||
ë | û |
On peut redémontrer cela directement à partir de la fonction de transfert globale du système :
K | K w 2 | Kw 2 | |||||||||||||
H ( p)= | = | 0 | = | 0 | avec p2 et p1 , pôles de la | ||||||||||
p2 | w0 | 2 + 2xw0 p + p2 | ( p – p1 )(p | – p 2 ) | |||||||||||
1+ | 2x | p + | |||||||||||||
w | w 2 | ||||||||||||||
0 | 0 |
- p2 << p1
fonction de transfert tel que ïí p2 < 0homogèneà s–1 .
ï p <0homogèneà s–1 | ||||||||||
î | 1 | |||||||||
ì p | = – | 1 | avec t | constantedetemps | ||||||
1 | ||||||||||
ï | 1 | t1 | ||||||||
On peut donc poser | ï | . | ||||||||
í | 1 | |||||||||
ï | p | = – | avec t | constantedetemps | ||||||
ï | 2 | 2 | ||||||||
t 2 | ||||||||||
î |
H ( p)= | Kw | 2 | = | K w | 2 | = | Kw | 2t t | 2 | . On remarque donc que le | ||||||||||||||
0 | 0 | 0 | 1 | |||||||||||||||||||||
( | p – p | p – p | 2 ) | æ | öæ | 1 | ö | 1 + t | 1 | p | 1+ t | 2 | p | ) | ||||||||||
1 )( | ç p + | 1 | ÷ç p + | ÷ | ( | )( | ||||||||||||||||||
t2 | ||||||||||||||||||||||||
è | t 1 øè | ø | ||||||||||||||||||||||
système du second ordre est le produit de deux premiers ordre. Dans l’hypothèse d’un très fort amortissement x >>1 , soit encore p2 << p1 ou encore sur les constantes de temps t 2 <<t1 . On a donc le produit de deux premiers ordre dont l’un est très lent devant l’autre. Le système se comporte donc bien sûr comme le plus lent, c’est à dire à t1 qui correspond au pôle dominant p1
Réponse du système :
H ( p)= 10 (K = 10,x = 5,w0 = 0,1 rads–1 )
1+ 100 p +100 p2
K
On voit que les critères d’identification au premier ordre de
constante de temps :t = –1 | = | 1 | ; 99 s | ||
1 | p1 | w0 (5 – | 24) | ||
sont tous très approchés (valeur à t , pente à l’origine, t5%)
Ce système est bien approximé par un premier ordre de
t
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2.3.3.2 Deuxième ordre limite : amortissement unitaire
L’amortissement est unitaire, donc le discriminant est nul, on a alors une racine double pour
le polynôme | p 2 +2xw p +w 2 | . On a alors | p | = p | 2 | = –w | . On peut reprendre la | |||||||||||||||||||||||||||||
0 | 0 | 1 | 0 | |||||||||||||||||||||||||||||||||
décomposition en éléments simples avec x = 1 à partir de | é 1 | p +2w0 | ù | |||||||||||||||||||||||||||||||||
S( p)= KA ê | – | ú | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
ë p p 2 +2w 0 p +w02 | û | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
é 1 | p +2w | ù | é 1 | p +2w | ù | |||||||||||||||||||||||||||||||
S( p)= KA ê | – | 0 | ú = KA ê | – | 0 | ú que l’on cherche à décomposer sous | ||||||||||||||||||||||||||||||
p | p 2 +2w p +w 2 | ( | p +w | 2 | ||||||||||||||||||||||||||||||||
ë | û | ê p | ú | |||||||||||||||||||||||||||||||||
0 | 0 | ë | 0 ) | û | ||||||||||||||||||||||||||||||||
la forme : | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
é | 1 | p +2w | 0 | ù | é 1 | æ | a | b | öù | é | 1 | æ a + b ( p +w | ) öù | |||||||||||||||||||||||
S( p)= KA ê | – | ú = KA ê | – ç | + | ÷ú = KA ê | – ç | 0 | ÷ú | ||||||||||||||||||||||||||||
( p +w0 )2 | ( p +w 0 )2 | ( p +w0 )2 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
ê p | ú | ê p | ç | p +w0 ÷ú | ê p | ç | ÷ú | |||||||||||||||||||||||||||||
ë | û | ë | è | øû | ë | è | øû |
Ce qui nous donne le système à résoudre pour déterminer a et b :
ì b = 1 | Þ | ì b = 1 | ||||||||||
í | í | |||||||||||
î a + bw0 = | 2w0 | îa =w0 | ||||||||||
é | 1 | æ | w0 | 1 | öù | |||||||
Donc S( p) = KA ê | – ç | + | ÷ú | |||||||||
( | p +w | 0 ) | p +w | |||||||||
ê p | ç | 2 | 0 | ÷ú | ||||||||
ë | è | øû |
Or d’après les transformées de Laplace développée dans le cours du même nom :
ì | L é e–at u(t)ù | = | 1 | |||||
ï | ||||||||
ë | û | p + a | ||||||
ï | ||||||||
í | n! | |||||||
ïL ét ne–at u (t)ù | = | |||||||
ï | ë | û | n+1 | |||||
î | ( p + a ) |
On trouve donc la réponse du système dans le domaine temporel :
s(t)= KA é1-(1+w t )e–w0 t ù
ë 0 û
On retrouve encore une fois que l’erreur statique vaut : es = A (1- K)
Pente à l’origine :
s¢(t )= KA é | –w | e– w0t + w | (1 + w | t )e–w0t ù |
ë | 0 | 0 | 0 | û |
Donc s¢(0)=0
On a aussi une pente nulle à l’origine.
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Courbe réponse :
Réponse du système : | KA | |||||
H ( p)= | 10 | |||||
1+ 20 p +100 p2 | ||||||
(K = 10,x = 1,w0 = 0,1 rads–1)
- une entrée échelon de taille A=1
Pente nulle à l’origine
2.3.3.3 Deuxième ordre faiblement amorti
C’est le cas le plus intéressant pour un système du second ordre. Le système présente donc un amortissement inférieur à 1 : x < 1
Le discriminant est négatif, on a alors deux racines complexes conjuguées pour le polynôme
ì | ||||||||||||||||||
2 | 2 | p1 = –xw0 + jw 0 | 1- x | 2 | ||||||||||||||
ï | ||||||||||||||||||
p | + 2xw0 p + w0 | . On a alors í | . On peut reprendre la | |||||||||||||||
ï p | 2 | = –xw | 0 | – jw | 0 | 1 – x 2 = p | ||||||||||||
î | 1 |
é 1 | p +2xw0 | ù | |||||||
décomposition en éléments simples à partir de S( p) = KA ê | – | ú | |||||||
p 2 +2xw 0 p +w02 | |||||||||
ë p | û | ||||||||
p2 + 2xw | p + w 2 | = ( p – p )(p – | p | ) | |||||
0 | 0 | 1 | 1 |
- ( p – Re( p1 )- j Im( p1 ))( p – Re( p1 )+ j Im( p1 ))
- ( p – Re( p1 ))2 – ( j Im( p1 ))2
- ( p – Re( p1 ))2 + (Im( p1 ))2
- ( p + xw0 )2 + (w 0 1 –x 2 )2
On présente le dénominateur sous la forme ci-dessus car on connaît les transformées de
ì L ée–at sin | ( | wt u (t )ù = | w | ||||||
2 | 2 | ||||||||
ï | ë | ) | û | + w | |||||
ï | ( p + a ) | ||||||||
Laplace suivantes : í | p + a | ||||||||
ïL ée–at cos(wt )u (t )ù | = | ||||||||
2 | 2 | ||||||||
ï | ë | û | ( p + a) | + w | |||||
î |
On peut réécrire la décomposition en éléments simples de la façon suivante :
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é 1 | p +2xw0 | ù | |||||||||||||||||||||||||||||||||
S( p)= KA ê | – | ú | |||||||||||||||||||||||||||||||||
ë p p 2 +2xw 0 p +w02 | û | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
é | ù | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
ê 1 | p +xw0 | xw0 | ú | ||||||||||||||||||||||||||||||||
= KA ê | – | – | ú | ||||||||||||||||||||||||||||||||
2 | 2 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
p +xw | + w | 1- x 2 | p +xw | + w | 1 –x 2 | ||||||||||||||||||||||||||||||
ê p | ( | 0 ) | 2 | ) | ( | 0 ) | 2 | ) | ú | ||||||||||||||||||||||||||
ë | ( 0 | ( 0 | û | ||||||||||||||||||||||||||||||||
é | ù | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
ê 1 | p +xw0 | x | w 0 1-x 2 | ú | |||||||||||||||||||||||||||||||
= KA ê | – | – | ú | ||||||||||||||||||||||||||||||||
2 | 2 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
1-x 2 | 2 + w | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
ê p | ( | p +xw | 0 ) | 2 | + w | 1- x 2 | ) | ( | p +xw | 0 ) | 1-x 2 | ) | ú | ||||||||||||||||||||||
ë | ( 0 | ( | 0 | û | |||||||||||||||||||||||||||||||
Avec le rappel sur les transformées de Laplace ci-dessus ( a = xw0 | et | w = w 0 | 1- x 2 ) , on |
obtient la réponse d’un deuxième ordre faiblement amorti à un échelon de taille A :
é | ( 0 | ) | x | 2 | ( 0 | ) | ù | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
ê | 1 –x | ú | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
s(t)= KA ê1-cos | w | 1- x 2 t | e–xw0 t | – | sin | w | 1-x | 2 t | e–xw0 t ú | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
ë | e | û | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
é | –xw0t | é | ù | ù | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2 | 2 | 2 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
s(t)= KA ê1- | ê | 1 –x | cos (w0 1 –x | t )+x sin(w0 | 1 –x | t )ú | ú | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1- x | 2 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
ê | ë | û | ú | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
ë | û | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Or, comme x < 1 , on peut poser | x = cos j | . | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
On remarquera alors que : | sinj = | 1- cos2 j = | 1- x 2 | d’où : | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
é | e | –xw0t | é | ù | ù | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2 | 2 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
s(t)= KA ê1- | ê sinj cos (w0 | 1- x | t )+cosj sin(w0 | 1- x | t )ú | ú | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1- x | 2 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
ê | ë | û | ú | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
ë | û | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
é | –xw0 t | ù | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
s(t)= KA ê1- | e | sin êé(w0 | 1 –x 2 t )+j úù | ú | avec | x = cos j | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1- x | 2 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
ê | ë | û | ú | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
ë | û |
C’est un système oscillant (fonction sinusoïdale) amorti (puisque le sinus est multiplié par une exponentielle décroissante)
On parle alors de système oscillant amorti.
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Courbe réponse :
Dépassement D1 | Réponse du système : | |||||
H ( p)= | 10 | (K =10;x =0,1;w0 =0,1 rads–1 ) | ||||
1+ 2 p +100 p | 2 | |||||
- un échelon de taille A=1. Dépassement D3
Oscillations amorties | Asymptote KA | |
Pseudopériode T
Pente nulle à l’origine
Caractéristiques essentielles :
Pseudopériode : Notée T, c’est la période des oscillations : T =
2p
w 0 1 –x 2
Elle dépend de la pulsation propre du système w0 mais aussi de son coefficient d’amortissement x .
Valeur asymptotique : Le système s’amortit pour atteindre la valeur asymptotique KA
Dépassement : Les dépassements correspondent aux écarts maximum entre la courbe réponse (maximum et minimum d’oscillation) et la valeur
asymptotique KA. Ils se situent donc aux instants tk tels que | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
s¢(tk | )= 0. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le dépassement se situant à l’instant tk est noté Dk | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Déterminons les instants | tk : | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
é | –xw0 t | ù | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
s(t)= KA ê1- | e | sin | êé(w0 | 1 –x | 2 t ) | +j úù | ú | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1- x | 2 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
ê | ë | û | ú | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
ë | û | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
KA | é | ù | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
e–xw0 t | ê | ú | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
s¢(t )= | x | w | sin | w | 1 –x 2 t +j | – w | 1- x 2 | cos w | 1- x 2 t +j | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
1-x 2 | ê | { | 0 | ( | 0 | ) | 0 | ( | 0 | )ú | |||||||||||||||||||||||||||||||||
ê | sin j | ú | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
ë cosj | û | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
KAw0 | –xw0 t | é | ù | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2 | 2 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
s¢(t )= | e | ê cosj sin (w0 | 1-x | t +j)-sinj cos(w0 | 1 – x | t | +j )ú | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1-x | ë | û | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Systèmes linéaires continus invariants
Analyse temporelle
kp | |||||||||
s¢(tk )=0Ûw0 1-x 2 tk = k p avec k ÎZ+ soit | tk | = | |||||||
w 0 1- x 2 | |||||||||
On remarque que à t = 0 on a une dérivée nulle, c’est à dire que la courbe réponse présente une pente nulle à l’origine.
Calcul des dépasseme nts Dk
KA | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Dk = | s(tk )- KA | = | e –xw0 tk | sin (w 0 1- x 2 tk + j) | ||||||||||||||||||||||||||||
1 –x | 2 | |||||||||||||||||||||||||||||||
æ | ö | |||||||||||||||||||||||||||||||
x kp | ||||||||||||||||||||||||||||||||
–ç | ÷ | |||||||||||||||||||||||||||||||
ç | 2 | ÷ | ||||||||||||||||||||||||||||||
KA | ç | 1 | – x | ÷ | ||||||||||||||||||||||||||||
= | e è | ø | ± sin j | |||||||||||||||||||||||||||||
1- x | 2 | 14243 | ||||||||||||||||||||||||||||||
1-x 2 | ||||||||||||||||||||||||||||||||
æ | x kp | ö | ||||||||||||||||||||||||||||||
– ç | ÷ | |||||||||||||||||||||||||||||||
ç | 2 | ÷ | ||||||||||||||||||||||||||||||
ç | 1- x | ÷ | ||||||||||||||||||||||||||||||
D’où : | Dk = KA e è | ø |
On remarque qu’à la valeur asymptotique KA près, les dépassements ne dépendent que de l’amortissement x . La mesure de D1 sur la réponse du deuxième ordre faiblement amorti
permet ainsi d’identifier (déterminer) l’amortissement de celui-ci. On mesure en général D1 car c’est le plus marqué, c’est à dire celui sur lequel on fait le moins d’erreur de mesure. En effet l’amortissement est très difficilement prévisible à priori. Pour le quantifier avec précision il faut donc réaliser cet essai (réponse indiciel).
æ | xp | ö | ||||||||
– ç | ÷ | |||||||||
ç | 2 | ÷ | ||||||||
ç | 1 –x | ÷ | ||||||||
Premier dépassement D | 1 | : | D1 = KA e è | ø avecAtailledel’échelon | ||||||
Temps à 5% :
Il quantifie encore une fois la rapidité du système. Il existe des courbes (fournies avec les sujets de concours si il y a lieu) qui donne la valeur de t5% en fonction du coefficient d’amortissement. En effet pour un système oscillant le temps à 5% prend toute sa signification : C’est le temps à partir duquel les oscillations restent comprises dans une bande à + ou – 5% par rapport à la valeur asymptotique KA :
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Asymptote KA
KA+5%=1,05KA
KA-5%=0,95KA
Temps à 5% : t5%
Influence de l’amortissement d’un deuxième ordre :
Regardons ci-dessous les réponses de systèmes de gain (K=10) et de pulsation propre
(w0 = 0,1 rads –1 ) identiques à une entrée identique (échelon de taille A=1) mais de coefficient d’amortissement différent
- = 0,1 x = 0 , 5
Asymptote commune KA
x = 2
- = 1
2.4 Réponse à une rampe
Le but de cette étude est d’évaluer un système du deuxième ordre au niveau dynamique. Fondamentalement, les différents types de réponses ne différant pas énormément, nous ne développerons pas autant les calculs que pour les réponses à un échelon.
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2.4.1 Réponse dans le domaine fréquentielle
On soumet le système à une entrée rampe de pente V. L’entrée est donc la fonction du temps :
e(t)= V t u(t) avec u(t) l’échelon unitaire.
e (t)
Vt | ||||||||||||||
t=0 | ||||||||||||||
e(t)=V t u(t) donc E ( p) = | V | or | ||||||||||||
p2 | ||||||||||||||
H ( p)= | S( p) | = | K | Þ S ( p) = | ||||||||||
2x | p2 | |||||||||||||
E ( p) | 1+ | p + | ||||||||||||
w0 | ||||||||||||||
w0 | 2 |
Temps t
K V
p 2 | æ | + | 2x | p + | p2 | ö | |
ç 1 | ÷ | ||||||
w0 | 2 | ||||||
è | w0 | ø |
Il reste à trouver la décomposition en éléments simples de ce rapport polynomial.
2.4.2 Première décomposition en éléments simples
é | ù | ||||||||||||||||||||
K V | ê | a | b | cp + d | ú | ||||||||||||||||
S( p)= | = KV ê | + | + | ú | |||||||||||||||||
æ | 2x | p2 ö | 2x | p2 | |||||||||||||||||
p 2 | + | p + | ê p 2 | p | 1+ | p + | ú | ||||||||||||||
ç 1 | ÷ | ê | ú | ||||||||||||||||||
w0 | w | 2 | |||||||||||||||||||
w | w | 2 | |||||||||||||||||||
è | ø | ë | 0 | û | |||||||||||||||||
0 | 0 |
KVa =lim p 2 S( p)= KV Þa =1
- ®0
é | ù | 2x | p 2 | æ | 2x | p2 | ö | 3 | 2 | |||||||||||||||||||||
ê | ú | 1 + | p + | + bp ç 1 | + | p + | ÷ | + cp | + dp | |||||||||||||||||||||
w 0 | 2 | w0 | 2 | |||||||||||||||||||||||||||
S( p)= KV ê | 1 | + | b | + | cp + d | ú | = KV | w 0 | è | w0 | ø | |||||||||||||||||||
2x | p2 | æ | 2x | p2 | ö | |||||||||||||||||||||||||
ê p 2 | p | 1+ | p + | ú | p 2 | + | p + | |||||||||||||||||||||||
ê | ú | ç 1 | ÷ | |||||||||||||||||||||||||||
w0 | 2 | |||||||||||||||||||||||||||||
2 | ||||||||||||||||||||||||||||||
ë | w0 | û | è | w0 | w0 | ø |
D’où le système à trois équations, trois inconnues :
ì | c + | b | = 0 | ì | c | = | 2x | ||||||||||||
ï | ï | ||||||||||||||||||
w03 | |||||||||||||||||||
w2 | |||||||||||||||||||
ï | 2x b | 0 | 1 | ï | 4x 2 -1 | ||||||||||||||
ï | ï | ||||||||||||||||||
í d + | + | = 0 Þ íd = | |||||||||||||||||
w0 | w02 | w0 | 2 | ||||||||||||||||
ï | ï | ||||||||||||||||||
ï | b + | 2x | = 0 | ï | 2x | ||||||||||||||
ï | ï b = – | ||||||||||||||||||
w0 | |||||||||||||||||||
ï | ï | w | 0 | ||||||||||||||||
î | î | ||||||||||||||||||
D’où la première décomposition en éléments |
é | 2x | p +4x | 2 | -1 | ù | ||||||||||
ê 1 | 2x | ú | |||||||||||||
w | 0 | ||||||||||||||
simples S( p) = KV ê | – | + | ú | ||||||||||||
2 | w0 p | 2 | + 2xw0 p + p | 2 | |||||||||||
ê p | w0 | ú | |||||||||||||
ê | ú | ||||||||||||||
ë | û | ||||||||||||||
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On peut d’ores et déjà déterminer pour tous les cas de figures (amortissement faible, limite et fort) l’asymptote vers laquelle tend la réponse du système et en déduire les deux critères de performances dynamique que sont le temps de retard td et l’erreur dynamique (ou de
traînage) et
D’après le théorème de la valeur finale , ce qui se passe à l’infini dans le domaine temporel est équivalent à ce qui ce passe en 0 dans le domaine de Laplace. Donc si on veut un équivalent pour s(t) quand t tend vers l’infini, il nous suffit de trouver un équivalent pour S ( p)quand p tend vers 0.
é | 2x | p +(4x | 2 | -1) | ù | |||||||||||||||
ê | 1 | 2x | ú | é | 1 | 2x ù | ||||||||||||||
w | ||||||||||||||||||||
S( p)= KV ê | – | + | 0 | ú | » | KV | – | |||||||||||||
2 | 2 | 2 | ê | 2 | ú | |||||||||||||||
ê p | pw0 | ú | { | |||||||||||||||||
w0 | + 2xw0 p + p | p ®0 | ë p | pw0 û | ||||||||||||||||
ê | ú | |||||||||||||||||||
ë | û |
Or d’après les transformées inverses de Laplace : L–1 | é | æ | 1 | 2x öù | æ | 2x ö | ||||||
ê KV | – | ú = KV | t – | |||||||||
ç | 2 | ç | ÷ | |||||||||
ë | p | ÷ | ||||||||||
è | pw 0 øû | è | w0 ø | |||||||||
Donc | s( t) » | KV æ t – | 2x ö | c’est à dire l’équation de l’asymptote de pente KV, coupant | ||||||||||||||
÷ | ||||||||||||||||||
{ | ç | w0 | ||||||||||||||||
t ® ¥ | è | ø | ||||||||||||||||
l’axe des abcisses à la date | t | = | 2x | temps de retard du système | . | |||||||||||||
d | w0 | |||||||||||||||||
é | æ | 2x öù | ì ¥ si K ¹ 1 | |||||||||||||||
ï | ||||||||||||||||||
L’erreur dynamique vaut : | et | = lim [e(t) – s(t )] = lim êVt – K V ç t – | ÷ú = í | 2xV | si K | = 1 | ||||||||||||
t ®¥ | t®¥ ë | è | w0 øûï | w0 | ||||||||||||||
î |
2.4.3 Seconde décomposition en éléments simples
2.4.3.1 Deuxième ordre fortement amorti
On tend vers l’asymptote sans oscillations, voir figure ci-dessous :
Entrée rampe avec V=1
Réponse du système
1
H ( p)=
1+ 100 p +100 p2
(K= 1, amortissement 5, pulsation propre 0,1 rads-1)
Temps de retard du système td
et = 100 ¹ ¥ car le
gain du système
est unitaire Þ
l’asymptote et
l’entrée sont
parallèles
Asymptote parallèle
- l’entrée car le gain est égal à 1
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2.4.3.2 Deuxième ordre limite : amortissement unitaire
La courbe est similaire à celle du cas précédent, voir ci-dessous :
1
Réponse du système H(p)=
1+ 20 p +100 p2
K=1 donc asymptote de même pente que
l’entrée, x =1 et w0 =0,1 rad s-1
Entrée rampe | Temps de retard td |
avec V=1 |
2.4.3.3 Deuxième ordre faiblement amorti
On tend vers l’asymptote avec des oscillations autour d’elle, voir ci-dessous :
Erreur de traînage et
1
Réponse du système H(p)=
1+ 2 p +100 p2
K=1 donc asymptote de même pente que l’entrée (et ¹ ¥) , x = 0,1 et w0 =0,1 rad s-1
Entrée rampe
avec V=1
Erreur dynamique et = 2xV w0
æ | 2x ö | ||
Temps de retard ç | ÷ | ||
è w0 | ø |
2.4.3.3 Influence du gain
1
Réponse du système H(p)=
1+ 2 p +100 p2
- = 1donc asymptote de même pente que l’entrée ( et ¹ ¥ ), x = 0,1et w0 = 0,1rads-1
0,5
Réponse du système H(p)=
1+ 2 p +100 p2
- = 0 , 5 donc asymptote de pente différente
que l’entrée ( et = ¥ ), x = 0,1et w0 = 0,1rads-1
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Entrée identique pour les deux systèmes : rampe avec V=1
- t ¥ car le
gain K de ce
système est
différent de 1
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